Twelve

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J’ai. un. fils. de. 12. ans.

Un. fils. de. 12. ans.

12. ans.

12.

Moi qui n’arrive toujours pas à me faire au monde adulte, j’ai un fils COLLÉGIEN. Un ADO. Un GRAND.

Un ado très fier de grandir et qui va bientôt nous dépasser en tout. Un grand fâché avec l’école et pour qui les copains comptent plus que tout. Un grand qui pourrait fournir l’énergie à une éolienne pendant une année entière à force de pousser des soupirs exaspérés. Un grand flatté et ulcéré de se voir coller par un petit frère en admiration. Un grand qui depuis qu’il est entré au collège a pris l’assurance qui lui a tant manqué dans son enfance. Un grand qui tire, tire, tire le fil qui nous relie avec l’intention claire de se détacher, mais finalement il en a toujours été ainsi avec ce petit gars qui courait au lieu de marcher, criait au lieu de parler, me repoussait de toutes ses forces pour que je le laisse grandir. Un grand qui dessine comme un fou mais ne veut pas le montrer, me désespère en ne jurant que par les youtubeurs et les joueurs de Minecraft, ne veut même pas entendre prononcer les mots « fille » ou « amoureuse », veut toujours devenir Luc Besson, sait exactement comment me faire rire et comment me faire enrager, et surtout comment m’attendrir en prononçant à sa façon inimitable « Maman » à la façon du petit garçon qu’il est – et qu’il restera toujours un petit peu, je l’espère.

 

HAPPY BIRTHDAY MON BÉBÉ CŒUR

 

 

Point de vue sur KidExpo

C’était le week-end dernier Porte de Versailles, c’était plein de monde, très bruyant, coloré, divertissant… mais une fois par an c’est suffisant ! En attendant, la liste au père Noël est déjà prête…

La Rentrée de la Maturité ?

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J’ai peine à croire que cette semaine c’est reparti ! Les rues à nouveau remplies, une multitude d’engagements déjà pris, et c’est reparti pour le tourbillon de la vie… Ici, Alice & Zaza, le gros changement de la Rentrée, et pas des moindres, sera l’entrée de Mon Grand au collège. Changement d’établissement et donc séparation des frères, ce qui je pense est plutôt bienvenu : peut-être la fin de la guerre perpétuelle ?

Le Grand est pressé de retrouver ses potes au collège. Il faudra composer avec ses horaires, et probablement qu’il s’y rendra et en reviendra seul (enfin, avec sa bande qui habite tout près), il est déjà heureux d’avoir ses propres clefs, j’imagine que dès les premiers temps il y aura réclamation de portable. Le collège ne m’effraye pas, je me dis que l’organisation différente lui sera peut-être profitable, je suis plus tétanisée par l’arrivée de l’adolescence et ce que je vois ou entends déjà.

Minimoy (plus si mini) va devoir bon gré mal gré se responsabiliser, malgré leur mésentente je sais bien qu’il s’est toujours planqué derrière son aîné, à se contenter de le suivre, ce qui lui a permis de trainer un peu plus longtemps dans la petite enfance. J’imagine qu’il va grandir d’un coup et peut-être plus exister par lui-même, c’est plutôt positif. Il passera plus de temps seul avec moi également, je ne crois pas qu’il va s’en plaindre.

Pour ma part je n’irai plus chercher qu’un petit loup à l’école primaire, c’est tout de même étrange ! Les enfants grandissent et nous on s’adapte, c’est ainsi, et cette nouvelle année risque fort d’être celle de la maturité, pour les kids comme pour leurs parents !

 

BONNE RENTREE A TOUS !!! (et bon courage)

Photo : tu l’as peut-être vue passer cette série de photos dont l’idée a été lancée par l’américaine Keshia Leeann Gardner sur le thème #Backtoschool ? Va voir , c’est franchement drôle… pour les parents 😉 !

Eleven

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Je crois que ce ne sont pas tant tes 11 ans qui me bouleversent que ta prochaine entrée au collège, c’est comme si on me disait officiellement ça y est, les ailes de mon bébé ont fini de pousser et il est prêt à s’envoler (ouuuuuh lyrisme). Dorénavant on ne parle plus d’autonomie mais carrément d’indépendance. Je parle comme si je n’allais plus rien avoir à faire mais… oui c’est un peu ça, j’ai l’impression que je ne vais plus rien avoir à faire, si ce n’est être là, toujours. Les copains vont devenir ta priorité (c’est déjà un peu-beaucoup le cas), peut-être les petites copines (on n’a pas beaucoup de tabou à la maison, mais alors celui-là c’en est un !)

J’observe souvent ta longue silhouette déginguandée, je crois sans exagérer que d’ici trois-quatre ans tu vas me dépasser en taille avec tes grandes jambes de sauterelle, je m’étonne souvent intérieurement d’avoir pu faire un grand garçon comme ça. Ce n’est pas un secret, le quotidien avec toi depuis 11 ans n’a pas été un long fleuve tranquille, mais je ne les regretterai pour rien du monde. Et puis je me dis que tu sembles plus épanoui que jamais, et j’éprouve une grande confiance en ton avenir, en toi tout simplement, j’ai moins d’inquiétudes même s’il en restera toujours bien sûr (maman-chieuse un jour, maman-chieuse toujours). Je guette ton sourire qui est si beau et j’aimerai le voir briller plus souvent, tout le temps.

♥ you

Etions-nous aussi casse-bonbons que nos gosses ?

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En regardant grandir mes garçons je ne compte plus le nombre de fois où j’ai fait la comparaison avec ma propre enfance – qui me semble à la fois loin et toute proche, les quadra comprendront ce que je veux dire. Depuis le temps (presque 11 ans, Caramba !) j’ai croisé et recroisé pas mal de copains/copines, et après avoir fait le constat qu’il n’y en a pas un moins casse-bonbons que l’autre, je me demande « Etais-je vraiment aussi chiatique à leur âge ? »

Mes garçons ont de la chance et ne le savent pas, comme tous les enfants. Ils ne sont ni brimés ni pourris, on essaye de trouver le juste milieu en les replacant quotidiennement à leur place d’enfant de 7 ou 10 ans, en gros ça se résume à « ce n’est pas à toi de décider de notre vie ! », et même ainsi on passe pour les pires des tyrans et « je veux une autre famille !!! » (c’est là que tu te mords les lèvres pour ne pas répondre « tu veux le numéro du SAV pour échange immédiat ? »).

Bref, ils sont haut comme trois pommes et jamais contents, toujours un pet de travers. Je crois qu’ils pourraient être en haut de leur Olympe personnel (pour les miens ce serait probablement Eurodisney avec open bar de glaces) qu’ils trouveraient encore à redire. Et gnagnagna et ma glace est trop froide et gnagnagna c’est pas le parfum que je voulais et gnagnagna et Mickey il est moche et gnagnagna je suis fatigué je veux rentrer et il m’a poussé et on mange quoi on arrive quand… » RHAAAAAAAAAAAA ! Je les appelle parfois les vieux du Muppet, sauf que les vieux du Muppet ils sont rigolo.

A la vérité, je pense qu’on a tous été comme ça (mais on se dépêche d’oublier), sauf que ma génération râlait et criait à l’injustice en silence, j’ose pas imaginer l’ambiance à la table familiale si j’avais osé la ramener, encore moins couper la parole à un adulte. Et c’était pareil chez mes copains (et encore je trouvais mes parents plutôt cool, je me souviens d’un martinet accroché dans la cuisine de mon amoureux. Non je n’ai pas connu la Comtesse de Ségur). Je ne dis pas que c’était mieux avant, parce qu’aujourd’hui on discute (dans le sens de parler, pas de négocier) avec nos enfants, ce qui est quand même un progrès il me semble, du moment qu’ils n’oublient pas où est leur place – parce que merde, l’enfance passe si vite, s’ils se prennent trop vite pour des grands, quel gâchis.

L’être humain débuterait donc sa vie insatisfait, ronchon, râleur, frustré… Bon ok, peut-être certains le resteront-ils toute leur vie, mais finalement ce sont les années et la maturité (car il faut bien y trouver des avantages) qui apprennent à apprécier pleinement ce que l’on a et le plaisir qu’on peut prendre à toutes occasions. En attendant il ne faut rien lâcher et ça par contre, ça peut faire vieillir avant l’âge !

Source Photo

Fin du répit (déjà)

Et cette semaine sans enfants fut bien occupée ! On avait du temps à rattraper… Vidage, triage et rangeage (oui, bon, mais ça rime) de chambre d’enfant, et pour le reste que du rattrapage (rime, toujours) : des lieux peu propices à la sortie en famille (et dont je te toucherai un mot, tu penses bien), des thés des cafés des pâtisseries partagées, des cinés à deux… L’occasion de constater que le calme quand même, qu’est-ce que c’est bon… Petit résumé pour le défi photo de Virginie :

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* Nuage
* Dorlotage
* Quadrillage
* Dégustage
* ReNuage
* Glandage
* Neigeage

Et voilou, j’ai déjà récupéré (avec bonheur, tout de même) mes Maximonstres, et malgré un gros manque de sommeil, la bonne humeur reste au rendez-vous (même avec la reprise demain). Moralité : vive les jolies colonies de vacances et les petites séparations qui font du bien c’est quand la prochaine ? .