Le Parc de Noisiel

Cette semaine cap sur la Seine et Marne, du côté du PARC DE NOISIEL et des bords de la Marne.

Nous n’avions jamais entendu parler de ce parc, et pourtant ! Il est absolument immense (87 hectares), et on y accède via une splendide grille. Ensuite, après avoir traversé de grandes prairies où des familles occupent le moindre coin d’ombre (il faisait chaud ce dimanche) et des petits bois, nous arrivons sur les bords de la Marne, magnifique écrin de verdure et de nature.

Mais Noisiel est surtout connue pour l’ancienne chocolaterie Meunier construite à la fin du XIXe tout au bord de la Marne. L’essor fut tel qu’une cité d’ouvrier a même été érigée à proximité de l’usine. Aujourd’hui on n’y fabrique plus de chocolat, mais l’endroit devenu un siège social se visite à quelques occasions, comme les Journées du Patrimoine. Et c’est vrai qu’au vu de la façade, on a très envie de découvrir l’intérieur.

En retraversant le parc, je suis tombée en arrêt devant ce séquoia, mais quelle majesté !

Il y a de quoi faire de belles journées de balades et de pique nique, d’autant que le parc jouxte également le domaine du château de Champs-sur-Marne que nous viendrons certainement visiter une autre fois.

Les Sables du Cul du Chien

Voilà un site étonnant doté d’un nom qui ne l’est pas moins ! Une immense mer de sable au cœur de la forêt de Fontainebleau (dans le Massif des trois Pignons), vestige de la mer qui recouvrait la région il y a des millions d’années.

Incontournable pour les adeptes de l’escalade ou les fans de randonnée (il existe notamment un circuit très sportif dit des « 25 bosses », mais une seule nous a suffi !), le lieu attire beaucoup de monde, mais plus on avance parmi les rochers aux formes bizarroïdes (dont le fameux chien) et les arbres, entre pins et bouleaux, plus il est aisé de trouver des coins tranquilles…

A faire absolument, une magnifique balade !

Du côté de l’Étang de Saint-Hubert

Nouvelle balade dans les Yvelines, un petit bout d’exploration du côté de l’Étang de Saint-Hubert faisant partie des réseaux hydrauliques conçus sous Louis XIV pour acheminer l’eau jusqu’à Versailles, On est loin d’en avoir fait le tour puisqu’il couvre une immense superficie, mais ce qu’on en a vu nous a vraiment plu.

Bâti par Napoléon, le pavillon de l’Empereur devait servir de lieu de repos à l’époque où il y avait des chasses à courre. Je raffole de ce type de ruine, on peut y imaginer tant d’histoires !

La nature par ici est particulièrement protégée, loin de tout, et chaque saison doit y révéler de sacrés trésors. Nous y retournerons, c’est certain.

Montfort-L’Amaury, cité médiévale

Dans la série « changer d’air à moins de 100 km », nous avions opté en ce dimanche ensoleillé pour la découverte de Montfort-l’Amaury, petite cité médiévale des Yvelines à proximité de la forêt de Rambouillet.

Dotée d’un château fort au Xe siècle, la commune présente la particularité d’avoir été une enclave bretonne marquée par le passage d’Anne de Bretagne qui embellit la ville. En grimpant la butte on peut découvrir les vestiges d’une tour et d’une porte de style gothique.

La commune, où l’on peut également visiter le musée Maurice Ravel, a charmé de nombreux artistes qui reposent dans un étonnant cimetière s’ouvrant par un très beau cloître – la tombe de Charles Aznavour est très visitée, de toute évidence. J’espère y retourner à une autre occasion car le Parc et le Château de Groussay, pour le moment fermés au public, semblent receler quelques surprises (on m’a même soufflé qu’il s’y tournait une certaine émission culinaire très sucrée !).

Au Dehors

Le voici enfin arrivé, ce jour à la fois attendu et redouté. Vous avez remarqué comme la nature s’en est donné à cœur joie ce week-end ? tempête, orage, déluge, vent… comme pour dire : SOYEZ PRUDENTS !

Pour ma part, et faisant partie de la population à risque, je continuerai comme avant, quelques courtes sorties dans le quartier pendant lesquelles je chasse la fleur : sans nous elles se sont volontiers laissé aller à déborder, et quel plaisir !

PRENEZ SOIN DE VOUS !

{Les Souvenirs} Cabourg

A la recherche d’une bouffée d’air, je me tourne moi aussi vers les photos de nos dernières balades. Celle-ci remonte au mois d’octobre dernier, et même sous la pluie Cabourg c’est tellement joli !

La Belle Epoque à Mer-les-Bains

Petit passage en février dernier dans cette très jolie station balnéaire picarde qu’est Mer-les-Bains. Au pied des falaises blanches et sur le front de mer, on peut y déambuler dans un quartier entièrement au goût Belle Epoque.

Des villas colorées avec leur loggias, leur bow-windows à l’anglaise, leurs frontons, leurs balcons, et bien entendu ces petits noms désuets (un faible pour Yvonnette, Violette ou Hortense)… De belles endormies en attendant des saisons plus clémentes.

Et cet art nouveau, omniprésent… On s’aperçoit très bien en se promenant que ces villas sont fragiles et pour beaucoup en travaux, et à quel point c’est important de les préserver pour garder encore un peu ce parfum des bains de mer du XIXe siècle.

Cœurs, l’exposition

Il parait très naturel qu’une exposition sur la représentation du CŒUR dans l’art contemporain se tienne dans ce si joli lieu qu’est le Musée de la Vie Romantique, comme un écho entre deux époques sur le même thème.

40 œuvres de trente artistes parmi lesquels Pierre et Gilles, Niki de Saint Phalle, Jean-Michel Othoniel, Sohie Calle ou Annette Messager, autant d’interprétations en peinture, dessin, sculpture, céramique, néon ou photographie.

Cœur ouvert, artiste, symbole, amoureux, brisé, gravé ou éternel, une très jolie balade dans les sentiments amoureux.

CŒURS, du Romantisme dans l’art contemporain, jusqu’au 12 juillet au Musée de la Vie Romantique (Paris 9e)

Le bestiaire de Quentin Garel

Des animaux de bronze, de bois ou de fer accueillent le visiteur parmi les boiseries et les dorures du château de Chamarande. Ce bestiaire parfois inquiétant, toujours impressionnant épate par son réalisme.

Le nom de l’exposition, « ANOMAL », évoque une espèce inclassable en botanique. On se balade comme dans un muséum d’histoire naturelle au milieu de sculptures ou de dessins évoquant la morphologie d’animaux sauvages.

La lumière et la disposition mettent particulièrement en valeur les œuvres – j’aime tellement l’association classique-contemporain quand chaque époque semble se répondre !

ANOMAL, une exposition de Quentin Garel au Domaine de Chamarande (Essonne) jusqu’au 29 mars

Duy Anh Nhan Duc, artiste botanique

J’ai découvert récemment à l’occasion d’une exposition dans ma commune l’oeuvre d’un artiste d’origine vietnamienne qui travaille sur la nature et le végétal. La plante de prédilection de DUY ANH NHAN DUC, c’est le pissenlit… la fragilité par excellence !

Je me suis vraiment demandé en observant ces quelques œuvres comment il pouvait bien s’y prendre pour capturer ce qui est par essence éphémère… inutile de dire que chaque visiteur, adulte comme enfant, semblait pris d’une irrésistible envie de souffler sur ces aigrettes !

J’aimerai beaucoup voir d’autres œuvres de cet artiste, en attendant si vous êtes curieux il y en a de magnifiques sur son site.