« Mon Désir le plus ardent », puissant

« – Il faut qu’on les prévienne, Dalt. Absolument, absolument, il le faut.
– De quoi, Mad ? Les prévenir de quoi ?
– Je sais pas. La vie.
– Combien elle est belle ?
– Oui, voilà. C’est exactement ce que je pensais. « 

Wyoming. Maddy et Dalt se rencontrent, s’aiment avec passion, se marient sur les berges de la rivière sauvage qu’ils aiment tant. Et puis ils ont un enfant, et puis…
La couverture de ce roman, outre qu’elle est sublissime, résume à merveille le thème de ce roman de Pete Fromm, le premier que je lis de cet auteur (mais pas le dernier, j’y compte bien) : un couple uni qui s’apprête à traverser, ensemble, de grandes épreuves symbolisées par de violents rapides. Car plus que sur la maladie qui va frapper, progressivement, insidieusement, et devenir un membre à part entière de leur famille, qu’il faut bien accepter, auquel il faut faire une place et qu’il va falloir apprivoiser, c’est un roman sur le désir, sur l’amour que rien, finalement, n’arrive à entamer, l’amour qui « dévorage ». Et il est décrit ici avec autant de passion que le sont les rivières et la nature qui l’ont vu naître.

Il n’y pas d’eau de rose, rien de mièvre ni de larmoyant malgré la Love Story tragique annoncée. Car sa folle énergie du début, son humour, sa rage, le couple les gardera du début à la fin. Puissant et marquant.

MON DÉSIR LE PLUS ARDENT, Pete Fromm, Gallmeister

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