Un moment d’inattention et Louis, 12 ans, est percuté par un camion alors qu’il traversait la rue sur son skate. Sa vie et celle de sa mère Thelma, témoin de l’accident, viennent de basculer, Louis est à présent dans un coma dont l’issue est incertaine.
Alors qu’elle découvre dans sa chambre un « carnet des merveilles » contenant la liste de ce qu’il souhaite faire avant de mourir, sa mère décide de les réaliser à sa place pour lui donner envie de se réveiller en lui démontrant comme la vie peut être belle et pleine de surprises…
On pourra aisément se reconnaître dans ces personnages tellement dans l’air du temps et si proches de nous : Louis, sa mère et même sa geek de grand-mère. Thelma, mère célibattante absorbée par sa carrière, va être forcée d’ouvrir les yeux sur son existence, son travail vampirisant et le vide de sa vie sentimentale. Au lieu de se laisser ronger par la culpabilité et le désespoir, et comme pour contrecarrer le compte à rebours tragique qui la sépare de l’arrêt des soins de son petit garçon, elle prend les choses à bras le corps et réagit en vivant à fond ! Comme si Louis lui avait lancé une série de défis plus loufoques les uns que les autres et dont il ne vaut mieux rien révéler, disons seulement qu’elle poussera Thelma à pousser ses limites et à voyager loin, très loin… aussi loin en fait que peut pousser l’imagination d’un adolescent !
En dépit d’un point de départ dramatique, nous sommes bien devant un étonnant feel good bourré de charme et vraiment plaisant à lire, qui sera en librairie le 7 mars prochain.
Cette nuit-là, j’ai compris que la vie – la vraie, celle dont on se souvient – n’est rien d’autre qu’une succession de moments de grâce juvénile. Et qu’aucune ambition d’adulte ne peut rendre plus heureux qu’un carpe diem adolescent.
LA CHAMBRE DES MERVEILLES, Julien Sandrel, parution le 7 mars chez Calmann Levy ✩