La Chambre des Merveilles, roman à la fois touchant et feel good

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Un moment d’inattention et Louis, 12 ans, est percuté par un camion alors qu’il traversait la rue sur son skate. Sa vie et celle de sa mère Thelma, témoin de l’accident, viennent de basculer, Louis est à présent dans un coma dont l’issue est incertaine.
Alors qu’elle découvre dans sa chambre un « carnet des merveilles » contenant la liste de ce qu’il souhaite faire avant de mourir, sa mère décide de les réaliser à sa place pour lui donner envie de se réveiller en lui démontrant comme la vie peut être belle et pleine de surprises…

On pourra aisément se reconnaître dans ces personnages tellement dans l’air du temps et si proches de nous : Louis, sa mère et même sa geek de grand-mère. Thelma, mère célibattante absorbée par sa carrière, va être forcée d’ouvrir les yeux sur son existence, son travail vampirisant et le vide de sa vie sentimentale. Au lieu de se laisser ronger par la culpabilité et le désespoir, et comme pour contrecarrer le compte à rebours tragique qui la sépare de l’arrêt des soins de son petit garçon, elle prend les choses à bras le corps et réagit en vivant à fond ! Comme si Louis lui avait lancé une série de défis plus loufoques les uns que les autres et dont il ne vaut mieux rien révéler, disons seulement qu’elle poussera Thelma à pousser ses limites et à voyager loin, très loin… aussi loin en fait que peut pousser l’imagination d’un adolescent !
En dépit d’un point de départ dramatique, nous sommes bien devant un étonnant feel good bourré de charme et vraiment plaisant à lire, qui sera en librairie le 7 mars prochain.

Cette nuit-là, j’ai compris que la vie – la vraie, celle dont on se souvient – n’est rien d’autre qu’une succession de moments de grâce juvénile. Et qu’aucune ambition d’adulte ne peut rendre plus heureux qu’un carpe diem adolescent.

 

LA CHAMBRE DES MERVEILLES, Julien Sandrel, parution le 7 mars chez Calmann Levy ✩

La Femme à la Fenêtre, thriller hitchcockien

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De sa maison Anna a un beau point de vue sur les maisons des voisins, et ça tombe bien puisqu’elle passe le plus clair de son temps à les épier, cachée derrière le viseur de son Nikon, guettant leurs allées et venues et imaginant le reste, sans jamais sortir de chez elle. Car Anna est recluse, souffrant d’agoraphobie ; le jour où elle croit voir l’une de ses voisines se faire agresser, il va lui falloir surmonter ses plus grandes terreurs.

A l’abri de son immense maison au coeur de Harlem, Anna n’exerce plus son métier de psychologue que derrière un écran, sur des forums réunissant des personnes souffrant des mêmes troubles qu’elle ; pour passer le temps, elle regarde en boucle de vieux films policiers, joue aux échecs en ligne, sirote du merlot à la chaine, discute avec son mari et sa fille qui l’ont laissée seule, épie David, son charmant locataire, et surtout ces nouveaux voisins, les Russel, qui viennent juste de s’installer en face de chez elle, un couple et leur fils adolescent, Ethan.
Aussi lorsqu’elle alerte la police, persuadée que sa voisine Jane est en danger, qui la prendrait au sérieux ? elle boit, elle est shootée aux médicaments, elle est accro aux vieux Hitchcock : ni les policiers ni les voisins évidemment ne sont prêts à l’écouter, au point de la faire douter de ce qu’elle a vu…

Tout comme « La Fille dans le Train » auquel on ne peut s’empêcher de penser, voici un livre construit et mené de manière très efficace et cinématographique, qui se lit avec grande facilité et cette fébrilité propre aux thrillers psychologiques dont on attend un retournement marquant. Pour autant, celui-ci souffre de beaucoup de répétitions et de quelques grosses ficelles (au quart du livre j’en avais déjà deviné l’un des gros ressorts, comme l’origine du trouble dont souffre Anna). Mais j’aime ce genre d’histoires construites comme une partie d’échecs, et je les lis toujours comme je regarde un film (comment ne pas penser à « Fenêtre sur cour », référence assumée, ou même à « Copycat », où Sigourney Weaver campe aussi une psy recluse chez elle), avec un certain plaisir coupable… de voyeuriste !

 

LA FEMME A LA FENÊTRE, A.J. FINN, Les Presses de la Cité

Un Autre Brooklyn, émouvante chronique adolescente

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August, Sylvia, Angela et Gigi, quatre amies inséparables, arpentent les rues du Brooklyn des années 70, la tête pleine de rêves, « beauté stupéfiante, dans une solitude terrifiante »…

C’est August qui raconte, August qui se souvient de son arrivée à New York lorsque son père les a emmenés, elle et son frère, loin du Tennessee et loin de leur mère. Mais maman va bientôt les rejoindre, ce n’est qu’une question de temps. Alors en attendant, d’abord à l’abri derrière ses fenêtres puis de plus en plus près, elle observe Brooklyn avec fascination, découvre petit à petit un quartier bouillonnant, vivant, attirant, auquel elle finira par s’intégrer à son tour au bras de ces filles qu’elle admirait de loin, adolescentes bravaches et audacieuses.
Les liens indéfectibles des filles seront mis à mal par les préjugés, les ambitions, la religion, leurs familles respectives. Tandis que les évènements des années 70 (fantômes du Vietnam, tueur en série, black out de 1977…) pèsent sur un Brooklyn progressivement fui par les blancs et se refermant sur lui-même, les rêves de ces filles lumineuses vont se heurter à la réalité et à la prise de conscience, découverte de leur féminité et passage à l’âge adulte parfois dans la plus grande brutalité.

Roman sur l’amitié et la confiance, roman d’apprentissage au terme duquel chacune trouvera son chemin, c’est également une histoire de déni et de deuil, ponctuellement marquée de ces rites funéraires qui fascinent August. La beauté du livre tient avant tout à une écriture très fine et poétique, qui en courts paragraphes parvient à nous faire ressentir une époque et une ambiance, à nous faire entendre les rires des jeunes filles, leurs peines aussi. C’est un beau voyage dans sa jeunesse auquel nous convie l’auteure avec grand talent et une belle palette d’émotions.

Je sais désormais que la tragédie ne se vit pas sur le moment. Mais dans le souvenir.

 

UN AUTRE BROOKLYN, Jacqueline Woodson, Editions Stock

Jusqu’à la garde, film coup de poing

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En général lorsque je vais au cinéma j’essaye de sélectionner un film qui me fasse rêver, décoller de mon siège pour oublier le quotidien. Mais quand tu rencontres sur le net, les réseaux, les blogs, les critiques, une unanimité à propos d’un film que tu n’aurais sans doute pas été voir en temps normal, tu finis par te dire : celui-là je ne dois pas le manquer.
Et je n’ai pas rêvé, non, j’ai cauchemardé. Mais c’était voulu. Et c’était réussi. Soyez donc prêts à ce que vous allez voir : il s’agit bien d’un film sur les violences conjugales (je mets au pluriel, on sait bien que les coups ne sont pas que physiques). Qui commence par une immersion dans le bureau d’un juge qui doit décider de la garde d’un enfant de 11 ans alors que ses parents sont en plein divorce et incapables de s’entendre. L’affaire on le sent d’emblée ne va pas être simple, comme le dit la juge : « lequel de vous ment le plus ? ». Voilà ce qui va nous mener tout au long du film : que se passe-t-il vraiment au sein de cette famille ?

Il ne faut rien raconter de plus, le réalisateur nous immerge progressivement dans son histoire à coup de longues scènes quasiment en temps réel, filmées au plus près des acteurs, au plus près aussi ces petits bruits du quotidien qui deviennent intolérables, comme le clic d’une ceinture de sécurité ou le bruit d’un ascenseur qui monte. Progressivement et de manière inouïe, tu te laisses envelopper par un climat d’anxiété qui atteindra son paroxysme dans une ultime scène digne d’un film d’horreur (que l’on attend et que l’on craint tout au long du film), mais en pire car réaliste, insupportablement réaliste.
L’interprétation est parfaite, mention spéciale à Thomas Gioria, ce petit garçon à la douleur et à la colère immenses qui m’a fait tant de peine. J’ai fini le film en apnée et en pleurs (et je n’étais pas la seule dans la salle), c’est un véritable coup de poing auquel il vaut mieux être préparé en allant voir le film.

 

JUSQU’A LA GARDE, un film de Xavier Legrand avec Denis Ménochet, Léa Drucker… actuellement en salles ✩

Mille Soleils, surprenant et marquant

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Réunis en Argentine pour leur travail, Vadim, Alexandre, Wolfgang et Simon font route sur la piste à bord d’un 4×4 en direction de l’aéroport de Mendoza. Un évènement survient qui brise net leur trajectoire… autant le dire, tous n’atteindront pas leur destination.

Les mille soleils, ce sont ces panneaux solaires installés sur les 1600 cuves d’un observatoire astronomique ; car nos routards sont chercheur, scientifique, astrophysicien, journaliste pour le cnrs, tous fascinés par les rayons cosmiques d’ultra haute énergie. Mais c’est aussi cette voûte céleste au-dessus de l’immensité de cette pampa désertique au milieu de laquelle le drame va se dérouler, sous un soleil implacable ou des constellations indifférentes.

Au pied d’un volcan leurs existences se jouent : abandonner, fuir, s’accrocher aux souvenirs… Comment dire comment l’on va réagir lorsque le drame survient, lorsqu’on se retrouve seul face à une nature magnifique devenue subitement hostile ? c’est la brutale occasion de redéfinir ses priorités ou d’affirmer sa personnalité : ainsi Vadim est-il un taiseux maniaque, Alexandre le grand séducteur ne se remet pas de sa séparation il y a un an déjà d’avec la russe Léna, Simon est un hypocondriaque fan de Clint Eastwood et Wolfgang un poissard résigné mais optimiste.

Ils ont aussi croisé la route (dans un grand nuage de poussière) de Mathilda, routarde qui a quitté l’Afrique du Sud, son compagnon et enfants sur un coup de tête parce qu’elle se sentait devenir invisible. De ma position de lectrice j’ai eu l’impression d’être à la place de Mathilda, qui regarde passer ces quatre hommes et filer droit vers la tragédie. Sa vie, à elle aussi, va changer.

Après « Un parfum d’Herbe Coupée » et « Le Goût du Large », Nicolas Delesalle signe une histoire très originale et poignante, qui parle de la fragilité de l’homme et de sa part négligeable dans l’univers. Grâce à son écriture fluide et pressée, très épidermique, les pages se tournent avidement comme pour tenter de rattraper le compte à rebours qui s’est enclenché, laissant une impression plus que durable.

Les hommes tombent parfois de la toile qu’ils ont passé leur vie à tisser et, dans leur chute, agissent exactement contre ce qu’ils sont.

 

MILLE SOLEILS, Nicolas Delesalle, Editions Préludes ✩

Juste un peu de Neige ❄

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Au moindre flocon qui virevolte il y a une part enfantine qui se réveille instantanément, déjà avant d’avoir les garçons j’étais cette nana qui courait partout en criant « il neige il neige il neige ! » les rares fois où ça arrivait ; je crois avoir transmis cet enthousiasme à mes enfants, il n’y a qu’à voir le sourire jusqu’aux oreilles de Minimoy à la sortie de l’école ou l’excitation de Mon Collégien.
Quand la neige tombe, il y a comme une nappe de silence qui s’étend doucement, la vie devient feutrée et cette bulle de tranquillité qui s’impose me réconforte. Et puis ça n’arrive pas souvent, et ça ne dure jamais bien longtemps (oui bon, sauf cette année), alors ça m’est d’autant plus précieux.

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La Belle Histoire d’une Jeune Femme qui avait le Canon d’un Fusil dans la Bouche

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Alors que Josiane s’apprête à se tirer une balle dans la bouche, assise sur les WC de la gare du Nord, des épisodes de sa vie défilent dans sa tête : son enfance défoncée à coups de mots assassins de la part d’un géniteur déficient et d’une mère adulée mais cruelle, qui ne se gênent pas pour lui faire sentir qu’elle n’a été qu’un accident. Persuadée de ne pas valoir plus que les friandises ou les lunettes offertes par les amants de sa génitrice pour acheter son silence de petite fille, elle grandit bercée par le mépris ou au mieux l’indifférence, vouant une admiration totale et entière à une mère qui se rêve star de cinéma.
Tandis qu’autour de Josiane ça défile dans les toilettes (il semblerait que tout le monde se soit donné le mot pour l’empêcher d’appuyer sur la gâchette), entre deux chasses d’eau elle se remémore quelques souvenirs réconfortants, sa jeunesse à peine allégée par quelques rencontres, parfois poétiques, parfois dramatiques : Martin le premier amoureux, Germain le vieux monsieur solitaire, puis Clara, puis Anna… mais avec elle dès qu’un petit bout de positif se présente, cela finit toujours par un « Je ne l’ai plus jamais revu ».

C’est un personnage intéressant, Josiane, qui se regarde bien plus qu’elle ne veut l’admettre, avec ses « si on était dans un film », et c’est vrai que l’histoire a tout du genre cinématographique. Mais je n’ai pas réussi à aimer ce personnage malgré sa sensibilité particulière, cette attention aux autres, ce regard développé en dépit – ou à cause de – son passé difficile et son incapacité à haïr – il y avait de quoi pourtant. Je n’ai pas non plus adhéré au style de l’auteur, peut-être que j’en ai un peu assez de ces histoires où le monde s’acharne sur un personnage de façon surréaliste, de ces personnages négatifs, de ces livres qui veulent sortir du lot par leur audace en usant de mots crus et de situations brutales. En me penchant sur un livre au titre pareil c’est bien que je cherchais à être secouée, mais justement j’adore ce titre, j’adore cette couv ! Peut-être bien qu’il est temps pour moi de faire une cure d’eau rose 🙂 .

Pendant le tout début de ma vie je suis passée au travers des années, mais c’était tout juste, comme dans un couloir très étroit, mes épaules frôlaient les bords de l’existence et je devais forcer un peu pour avancer. J’ai vécu passable.

 

La Belle Histoire d’une Jeune Femme qui avait le Canon d’un Fusil dans la Bouche, Denis Faïck, Fleuve Editions

 

Merci à Babelio & à Fleuve Editions

Gaspard va au Mariage, un film sur la fin de l’enfance

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Gaspard s’est éloigné de sa famille il y a des années maintenant, mais lorsque son père se remarie, c’est l’occasion de renouer avec le zoo familial (littéralement et symboliquement), sous le regard perplexe de Laura, une jeune femme rencontrée dans un train qui a accepté de jouer le rôle de sa compagne pour quelques jours…

Il avait tout pour me plaire ce film : un zoo, une famille loufoque, une maison de folie (la beauté de cette vieille baraque ! ses murs chauds et décrépits, ses coussins bariolés, sa végétation omniprésente et ses bébés lions qui se baladent…). Plein de bonnes idées donnant lieu à de jolies scènes, un corps abandonné aux petits poissons (tu sais, ceux qui te boulottent les pieds), quelques scènes de danses psychédéliques, d’autres hyper sensuelles, un découpage en chapitres ouverts par de jolis ralentis, une chouette musique…
Les filles tiennent le haut de l’affiche en terme de déjantage : qui préférer, de celle qui suit des gens au hasard pour se menotter à des rails du train ou accepter de servir de fiancée, ou de celle qui se prend pour une ourse et bouffe des racines. Les garçons sont un peu plus terre à terre et « raisonnables » – mais tout est relatif, il n’y a qu’à voir leur père, irrésistible cavaleur.

Et pourtant, en dépit de tout cela il m’a manqué un petit quelque chose, je me suis bizarrement ennuyée alors que tout respire ici la fantaisie. C’est tout de même un film qui se démarque joliment du cinéma français, un film sur la fin de l’enfance, l’adieu à son paradis en super 8, ce moment où il va falloir cesser de s’accrocher aux souvenirs ou aux lieux et entrer dans la vie d’adulte, en partant, en se mariant, en faisant l’amour ; peut-être m’a-t-il manqué un peu de soleil sur le Limousin, car finalement tout ceci est finalement très mélancolique et assez triste.

 

GASPARD VA AU MARIAGE, un film d’Antony Cordier avec Félix Moati, Laetitia Dosch… actuellement en salles

La Nuit Introuvable

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Nathan, 40 ans, vit et travaille en Slovénie lorsqu’il reçoit l’appel d’une inconnue l’informant que sa mère Marthe, qu’il n’a pas revue depuis le décès de son père il y a quatre ans, ne va pas bien. En dépit du ressentiment qu’il éprouve pour elle, il revient à Paris et découvre qu’elle est atteinte d’Alzheimer. A l’annonce de sa maladie et avant de tout oublier, elle lui a écrit huit lettres qui lui seront remises à intervalles réguliers…

La méthode parait un brin manipulatrice, en tout cas c’est ce que ressent immédiatement Nathan, mais cette ouverture progressive des lettres va l’emmener progressivement à en apprendre davantage sur sa mère, sa jeunesse, sa rencontre avec son père, leur couple et sa relation avec ce fils envers lequel elle paraissait si froide. Jaloux du couple qu’elle formait avec son père, un homme charmant et évoluant avec aisance dans l’existence, contrairement à lui, Nathan reste persuadé de n’avoir compté pour rien à ses yeux, et cette indifférence a pesé lourd dans ce qu’il est devenu et son éloignement ; bien évidemment, les choses ne sont pas si simples, et c’est avec une délicatesse extrême que Gabrielle Tuloup va ouvrir les yeux de son personnage, et les nôtres du même coup. Vouloir protéger quelqu’un au point de sciemment s’en écarter, quelle plus belle preuve d’amour ? En dévoilant ses secrets à son fils, Marthe va lui offrir une nouvelle vie, et peut-être parviendront-ils à se rejoindre avant qu’il ne soit trop tard, avant que la nuit ne gagne complètement.
C’est un court texte très délicat sur la relation mère-fils, sur la maladie aussi, qui touche la corde sensible.

Les hommes ne savent pas qu’on garde à vie la marque d’une inconsistance comme une griffure qui se réveillera et qu’on grattera jusqu’au sang chaque matin de doute.

 

LA NUIT INTROUVABLE, Gabrielle Tuloup, Editions Philippe Rey

Insta Janvier

 

 

Une envie de faire un petit bilan du mois passé à l’aide des photos (petit clic dessus pour les agrandir) publiées sur mes deux comptes Insta, l’un consacré à mon petit quotidien, l’autre à mes lectures.

Premier constat évident : une quête désespérée et désespérante de couleurs et de lumière (1, 5,6, 7, ….) ! Je ne sais pas pour toi mais je ne vais pas tarder à avoir les ouïes qui poussent à force de courir sous la pluie. Conséquence immédiate : hibernation !! et peu de sorties culturelles ou parisiennes, si ce n’est une visite au MacVal de Vitry (2), ville réputée pour ses street art (3).

Seconde conséquence : une explosion de lectures ! je ne les chronique pas toutes ici, loin s’en faut ! je lis plus vite que je n’écris, pourtant j’aimerai te conseiller « Victoria ou le Secret des Fleurs » (Vanessa Diffenbaugh, 4), « Miniaturiste » (Jessie Burton, 22) ou encore, puisque c’était le mois du Festival de BD d’Angoulême, « Dans la Combi de Thomas Pesquet » (Marion Montaigne, 15).

Pour l’amour des bouquins je suis sortie de ma retraite pour assister à une très belle rentrée Littéraire aux Editions Stock (13) dont j’aurai l’occasion de reparler au fil de mes lectures, une rencontre par chez moi avec deux passionnantes auteures (10), Claire Berest (pour « Gabriële ») et Caroline Laurent (pour « Et Soudain, la Liberté »), et enfin la remise du premier Prix des Blogueurs Littéraires (17).

Finalement j’ai bien fait deux trois petites choses ce mois-ci ! Mais tout de même, je vis le nez rivé aux petites fleurs qui poussent ou en quête de trouées lumineuses.

A nous deux, FEVRIER !