Fin des années 60, aux Etats-Unis. La NASA est lancée dans une course effrénée avec l’URSS pour envoyer le premier homme dans l’espace. Dans l’ombre, des scientifiques consacrent leur vie à contribuer à l’exploit, des mathématiciennes sont chargées de calculer les trajectoires…
Quand tu regardes Hidden Figures (Les Figures de l’Ombre en français), tu prends un choc.
Pas d’entrer dans les coulisses de la NASA, pas de réaliser qu’avant l’arrivée des gros engins IBM les calculs de trajectoires des engins spatiaux étaient faits… à la main (logique en même temps). Que ces calculs étaient faits par des armadas de calculateurs. Que souvent c’étaient des femmes, à la fois capables de résoudre les équations les plus complexes et interdites d’assister à la moindre réunion (là tu commences à tiquer grave).
Ce qui choque le plus, c’est que ces calculeuses avec un QI 4000 fois supérieur à celui de l’actuel président des Etats Unis (pas dur, en même temps) étaient reléguées au fin fond des bâtiments. Qu’elles n’étaient pas autorisées à utiliser les mêmes toilettes que les autres. Ni à boire le café dans le même récipient. Ah oui, parce qu’elles étaient afro-américaines. Là t’as juste envie de prendre la cafetière et d’ébouillanter la première *** de n*** qui passe. Mais ça ne révulse personne, puisqu’on est dans les années 60, en Virginie, sous le règne des lois ségrégationnistes.
Alors certes, le film est très hollywoodien avec beaucoup de bons sentiments et la musique qui dégouline pour surligner les émotions, avec un Kevin Costner redresseur de torts (et destructeur de panneaux de WC). Contre toute attente, ce sont les parties du film concernant les vies personnelles des jeunes femmes qui sont les plus ennuyeuses, alors qu’elles auraient plutôt dû expliquer leur parcours et leur ténacité. Mais ces nanas-là sont tellement combatives, tellement drôles (la première scène avec un policier !), avec un tel charisme qu’on les aime tout de suite, tellement heureux qu’on leur rende ENFIN un nom et un hommage (pourquoi seulement maintenant ?), et qu’on meurt d’envie d’en savoir plus. Rien que pour ça, il faut voir les Figures de l’Ombre.
Les Figures de l’Ombre, un film de Theodore Melfi avac Taraji P.Henson, Octavia Spencer, Janelle Monàe…
Comme le cinéma c’est compliqué pour moi, j’ai acheté le livre 😉
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Oh mais c’est bien aussi ! tu l’as lu ? il vaut le coup ? j’adore les biographies féminines ^^
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J’ai beaucoup aimé ce film, rien que la bande annonce me donner envie !! Et effectivement pendant le film j’aurais donné des claques a plus d’un ^^
Bisous, Bisous
https://unefillebavardesite.wordpress.com
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Certaines scènes sont bien crispantes, hein ^^ ? Bisous à toi !
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Ce film est juste génial, je suis allée le voir de sa sortie ! 🙂
Bisous
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Je suis contente d’avoir rattrapé mon retard ! Des Bises également ^^
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Je voulais vraiment le voir, je ne m’explique pas comment je suis finalement passée au travers. Peut être que le côté Hollywoodien dont tu parles et que j’ai pu voir par ailleurs en est un peu responsable 🙂
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C’est vrai qu’il faut passer outre, mais heureusement ce n’est pas ce qui domine 🙂
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