Ça couvait depuis des mois : tiens, j’irai bien chez le coiffeur, hummm il ne faudrait pas que je tardasse à aller chez le coiffeur, oh purée il faut vraiment que j’aille chez le coiffeur, bon ok je prends rendez-vous chez le coiffeur. Explication : depuis toujours j’ai les cheveux longs, ni raides ni bouclés, en fait ils appartiennent à une catégorie capillaire non répertoriée, en gros ils mènent une vie indépendante. Ceci pour dire que je devrais être comme ça :
Alors que je ressemble plutôt à ça…
Du coup je me dis (pauvre naïve) : le coiffeur connait son métier, il va m’arranger ça, non ? il vend du rêve, en principe, quand tu sors de là tu dois te sentir changée, légère, heureuse, rafraîchie…
Alors pourquoi moi ça me fait plutôt cet effet-là ?
En même temps je n’aurais peut-être pas dû dire : « coupez tout ce qui est abimé ! »
Et attends, LE PIRE c’est que je dis Merci à la coiffeuse, toute contente d’elle, « ah bah ça va leur faire du bien », alors que toi tu sais parfaitement que lorsque ça va sécher, tu vas devenir le sosie officiel de Dora l’exploratrice – version quadra.
« Ça vous plait ? » – Moi :
Alors qu’intérieurement ça bouillonne :
La réaction de mon p’tit mari ne s’est pas fait attendre…
Ni des enfants…
Bilan : j’attache ce qui me reste de tifs au maximum pour éviter qu’on me confonde avec Chantal Goya, et puis ça a des avantages, j’économise le shampoing…
Et puis ça va repousser… hein ? hein oui ?
Meuuuuuh oui !